Anniversaire de l’accession à la Magistrature Suprême du Distingué Camarade Président : MOT DU SECRÉTAIRE GÉNÉRAL

Distingué Camarade Président,

Camarade Présidente d’Honneur de l’UFPDG,

Très chers Camarades,

Chers amis,

Distingués invités,

Mesdames et Messieurs,

Cette rencontre est placée sous le sceau du rassemblement.

Rassemblement de toutes les forces qui vous soutiennent au sein de la Majorité Républicaine et Sociale pour l’Émergence.

Rassemblement de toutes les générations,

Rassemblement de tous les genres.

Aussi, c’est avec une joie incommensurable que la Majorité Républicaine et Sociale pour l’Émergence en général, et le PDG en particulier, vous reçoivent dans cette enceinte devenue emblématique.

La ferveur des militantes et des militants qui vous accueillent ce jour, traduit essentiellement le double sentiment qui les anime au terme de vos six premières années d’exercice de pouvoir : un double sentiment fait d’une forte appréciation des réalisations enregistrées et d’un grand espoir de satisfaction au terme de votre œuvre.

En effet, Distingué Camarade Président,

Votre prestation de serment le 16 octobre 2009 mettait un terme à une transition redoutée au lendemain de la disparition de celui qui, plus de quatre décennies durant, incarnait un pays qu’il aimait tant et auquel il avait consacré toute sa vie.

Au-delà de l’œuvre indubitablement grandiose accomplie à la suite de son non moins illustre prédécesseur Léon Mba, Omar Bongo Ondimba a créé le PDG, et en a fait un véritable creuset de l’Unité nationale, puis une large majorité.

La dextérité de ses dirigeants et la perspicacité des responsables des institutions de la République, dont la regrettée Présidente du SENAT, Rose Francine ROGOMBE, ont permis une transition exemplaire, ainsi que l’organisation d’une élection anticipée appréciée.

A l’issue de ce scrutin, reconnu comme libre, transparent et crédible, par la communauté internationale, notamment par le Secrétaire Général des Nations Unies, BAN KI MOON, vous avez été hissé à la plus haute marche de l’Etat.

Le sentiment de forte appréciation exprimé par les militantes et militants ici présents, montre leur adhésion à six ans de réformes que vous avez opportunément engagées, qui ne laissent personne indifférent, au vu des réalisations indéniables.

Ils apprécient à leur juste mesure ces réalisations accomplies et avec nous, les observateurs objectifs, notamment ceux de la communauté internationale.

Afin d’éviter la redondance, nous avons laissé le soin aux Membres du gouvernement, mieux au fait de l’action menée dans les différents secteurs, d’édifier l’opinion sur ces réalisations de même que le documentaire qui vient d’être projeté sur les réalisations et perspectives. Je n’en dirai pas davantage.

Toutefois, le développement étant un processus lent et durable, le chemin à parcourir en vue de donner pleine satisfaction à cette population qui vous est chère reste long, au vu des nombreux défis à relever dans tous les secteurs.

Les Camarades, les amis et les compatriotes, espèrent vivement que les hommes et les femmes à qui vous confiez des responsabilités gouvernementales, administratives et techniques, accélèreront effectivement la mise en œuvre du projet de société sur la base duquel le Peuple gabonais vous a élu il y a six ans. Nous espérons que non seulement ils sont à la hauteur de leur tâche, mais en plus ils ne trahiront pas votre confiance.

Qu’ils ne profitent pas des responsabilités que vous leur confiez pour s’engraisser, comme d’autres avant eux et ensuite abandonner les militants qui souffrent bénévolement.

L’engouement de nos camarades et amis se justifie également par l’espoir de dissiper leurs angoisses, que suscite un climat politique morose.

En outre, il est nécessaire que nos compatriotes, attirés par les boniments de nos ex-camarades accrochés à leurs honneurs, écoutent vos messages francs et réalistes, afin qu’ils rejettent systématiquement les velléités de division, de haine et de violence qui pourraient menacer la cohésion sociale.

En 1990, la tenue d’une conférence nationale trouvait son fondement dans le fait d’ouvrir le débat politique à l’ensemble des citoyens, vu que le PDG était Parti unique. En 2015, les multiples Partis politiques reconnus, au nombre d’une soixantaine pour moins de deux millions d’habitants, prétendant être représentatifs du Peuple, sont parfaitement habilités à en défendre les points de vues dans un cadre organisé.

En effet, le Conseil National de la Démocratie, initialement réservé aux seuls Partis politiques disposant d’élus au parlement est désormais ouvert à tous les partis reconnus. L’obstination de certains d’entre eux à refuser le dialogue dans un cadre approprié et légal, signifierait plutôt un aveu de manque de représentativité de leur part.

Très chers Camarades,

Le changement véritable auquel aspirent les gabonais, c’est cette évolution qui s’opère au sein du PDG, qui a transcendé les générations avec la culture de la complémentarité, Hommes, Femmes, Jeunes. Ce changement gagnera inéluctablement tous les pans de la société avec l’adhésion aux valeurs de l’effort, du travail, de l’excellence et de patriotisme.

En vertu du changement, nous devons absolument privilégier le débat au sein de nos instances.

Permettez-moi de vous rappeler à cet effet, cet enseignement du Distingué Camarade Président, Ali BONGO ONDIMBA, partagé à l’occasion du Conseil National, je cite : « ce qui peut réellement mettre en danger notre Parti, ce n’est pas le débat contradictoire.

C’est bien plutôt l’absence de débats qui pourrait menacer les fondements mêmes de ce que nous sommes, et qui conduirait inéluctablement à la pensée unique. Ce serait là le véritable danger que nous devons absolument écarter ». Fin de citation.

Comme nous aimons le réitérer : « la discipline est l’apanage du bon militant ». Nul n’est plus puissant que l’ensemble des militants pour fouler aux pieds les statuts et défier le Parti. Nous devons nous abstenir de poser tout acte susceptible de nous auto flageller directement ou à travers la presse et les réseaux sociaux.

N’oublions pas aussi que l’un des fondements philosophiques de notre parti, après le dialogue, c’est la tolérance. A ce sujet Voltaire dit ceci : « Qu’est ce que la tolérance ? C’est l’apanage de l’humanité. Nous sommes tous pétris de faiblesses et d’erreurs. Pardonnons-nous réciproquement nos sottises, c’est la première loi de la nature ».

Ajoutons ce précepte de notre patriarche : « Ma meilleure vengeance, c’est le pardon ».

Très chers Camarades,

Ce jour mémorable est aussi pour nous l’occasion d’espérer, votre engagement à consolider et accroître les acquis de notre parti et contribuer à l’émergence de notre beau pays, le Gabon dans la paix, l’unité et le partage.

Le Gabon a besoin de tous ses enfants. Et pour demeurer ce grand rassemblement de masse et d’élites, le PDG a besoin de tous ses militants, de même que la Majorité a besoin de tous ses Membres.

La considération et le respect mutuels, ainsi qu’une communication appropriée préservant la dignité de tous et de chacun sont indispensables pour assurer la cohésion de notre Parti et la pérennité de notre régime.

Le Distingué Camarade Président attend de nous, responsables, un changement de comportement, une prise de conscience réelle, qui doit céder la place à l’humilité, au dévouement, au respect des autres et de la population.

Du temps où le Distingué Camarade Président, lui-même militant, était Ministre, un grand Ministre, pourtant fils du Président de la République, Président Fondateur du PDG, Militant et même Vice Président du parti, il se montrait peu et très humble et effacé, au point où certains gabonais ne l’ont découvert qu’en 2009. Nous qui le suivons et le soutenons devons nous inspirer de son modèle.

Unis nous gagnerons. Désunis nous sérions affaiblis.

Vive le PDG dans la Majorité Républicaine et Sociale pour l’Emergence solidaire, autour d’un Président fédérateur, Ali BONGO ONDIMBA.

Joyeux Anniversaire, Monsieur le Président de la République, dans la grâce divine,

Je vous remercie.