52 millions de francs CFA pour le CTA de Libreville

Confronté à un grave déficit infrastructurel et matériel, le Centre de traitement ambulatoire a trouvé son salut en l’ambassade du Japon au Gabon. La représentation diplomatique va débourser 52 millions de francs CFA pour l’extension de cette structure sanitaire en charge des personnes atteintes du VIH/sida.

Le contrat relatif à ce projet a été signé le 15 mars à Libreville entre le l’ambassadeur du Japon au Gabon, Masao Kobayashi, et le docteur Chantal Zamba, médecin-chef du CTA. Soulignant que son pays a déjà soutenu, depuis 1997, 43 microprojets au bénéfice des populations gabonaises, le diplomate nippon a indiqué que «le CTA de Libreville est le 3e de la série financé par le Japon, après ceux de Koula-Moutou et Lambaréné».

Entièrement financé par le gouvernement japonais, ce fonds s’inscrit dans le cadre du programme «Dons aux microprojets locaux contribuant à la sécurité humaine». Plus précisément, cette enveloppe permettra la réfection du bungalow principal, la construction d’un bâtiment annexe, ainsi que la mise à disposition des équipements pour les bureaux et la cuisine destinés au personnel et aux patients.

«Nous saluons l’engagement du Japon, par l’entremise de son ambassadeur dans notre pays, pour le financement du projet d’extension de notre structure. Ce financement vient à point nommé, et permettra de renforcer nos capacités d’accueil. Nous faisons le serment d’utiliser à bon escient notre prochain cadre de travail. Cadre qui contribuera à l’amélioration de nos conditions d’accueil et, certainement, à une meilleure prise en charge des personnes infectées et/ou par le VIH/sida», a déclaré Chantal Zamba.

Créé en 2001 pour accueillir 1000 patients, le CTA enregistre à ce jour une file active de 9691 patients alors que, dans le même temps, la structure n’a pas évolué depuis cette date. L’aide du Japon constitue à n’en point douter, une véritable bouffée d’oxygène pour cet établissement sanitaire dont le pays compterait 52 000 personnes vivant avec le VIH, soit 4,5% de la population.