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Parti Démocratique Gabonais (P.D.G)

Gabon : Les dossiers SEEG et SOVOG évoqués par le Porte parole de la Présidence

30 Octobre 2012 , Rédigé par partidemocratiquegabonaispdg

Alain-Claude-Bilie-By-Nze-lors-de-la-conference-de-press.jpg

Libreville, 29 octobre 2012 (Infos Gabon) – Le Porte parole de la Présidence de la République Gabonaise, Alain-Claude Bilié Bi Nze, a animé le lundi 29 octobre dernier à Libreville, une conférence de presse. A-t-on constaté.

En toile de fond de cette rencontre avec les médias, l’agenda du Président Ali Bongo Ondimba qui a récemment séjourné à Dubaï, dans le cadre du Forum mondial de l’énergie, qui s’est tenu du 22 au 24 octobre 2012. Ainsi que les dossiers SEEG et SOVOG.

« Au cours de ces assises qui ont réuni un nombre important des dirigeants du monde, le Président gabonais a prononcé une allocution à l’endroit de ses pairs et de la communauté mondiale. Dans son intervention, le Président Ali BONGO ONDIMBA a plaidé pour la  création d’un fonds africain sur l’énergie et les infrastructures afin de réduire l’écart entre le nord et le sud », a souligné le Porte parole de la Présidence de la République.

Et de poursuivre : « Pour le chef de l’Etat gabonais, il ne s’agit plus seulement d’affirmer que l’Afrique est un continent d’avenir, il faut passer à l’action. A cette occasion, il a présenté les grandes lignes de la vision énergétique du Gabon qui consistent à doubler la capacité énergétique en 2013 pour atteindre 1200 MW en 2020 contre 414 MW actuellement. Cette ambition est possible grâce à des investissements considérables dans la production gazière, dont le potentiel est estimé  à près de 39,59 milliards de m³ ; dans la production hydroélectrique et par la promotion des énergies renouvelables ».

Avant d’ajouter : « Le Président de la République a également évoqué la mise en place du programme de lutte contre le gaspillage et l’amélioration de l’efficacité énergétique qui doit être lancé au niveau de l’administration publique de manière à favoriser une utilisation efficiente de cette ressource au Gabon ».

A en croire Alain-Claude Bilié Bi Nze, en marge du sommet, Ali Bongo a eu des entretiens avec plusieurs chefs d’Etat africains, Faure Gnassingbé du Togo, Paul Kagamé du Rwanda, Mswati III, roi du Swaziland, Joyce Banda du Malawi, Ikililou Doinine des Comores.

« Suite à la perturbation observée durant une semaine dans la fourniture d’eau à Libreville, la SEEG a annoncé un retour  à la normale ce week-end. La Présidence de la République tient à signaler que la situation de la fourniture d’eau dans la capitale était déjà anormale, avant cette interruption, car plusieurs quartiers de Libreville manquent de fourniture d’eau régulièrement », a indiqué l’orateur.

« La semaine écoulée a été particulièrement difficile pour les personnes physiques que sont les ménages et les particuliers, ainsi que pour les personnes morales représentées par les commerces et les industriels. Cette situation inadmissible est le fruit du manque d’entrain du concessionnaire de l’Etat à maintenir ses installations en bon état et à assurer une fourniture régulière d’eau aux habitants de Libreville », a-t-il poursuivi.

Le Chef de l’Etat qui a déjà souligné cet état de chose à maintes reprises, a fait savoir le Porte parole, réaffirme que cette situation ne peut pas continuer. Aussi, il annonce que des mesures fortes seront prises très prochainement.

Mais d’ores et déjà, a-t-il relevé, il demande à la SEEG de réfléchir en interne aux mesures compensatoires du préjudice subi pendant une semaine par les ménages, les commerces et les industriels, et d’en faire une communication dans les plus brefs délais, cela sans préjudice des actions de toutes natures qui pourraient être engagées par les particuliers ou par l’Etat.

« Il y a quelques semaines, le Président de la République lors de ses visites de  terrain,  a fustigé l’état d’insalubrité dans lequel est plongée la ville de Libreville.

A cette occasion, il a estimé qu’il était impérieux de prendre des mesures appropriées afin de trouver des solutions pérennes à cette problématique de l’insalubrité de nos villes ». A indiqué Alain-Claude Bilié Bi Nze.

Et de poursuivre :  « Il a cet effet engagé l’Etat gabonais à être l’acteur principal dans la recherche de solutions pour que l’agglomération de Libreville et les autres villes du pays soient dotées d’un véritable schéma directeur de propreté qui concernera toutes les catégories de déchets engendrés par l’activité humaine ».

Avant d’ajouter : « C’est dans ce sens que des discussions avec l’actionnaire principal de la société SOVOG ont été engagées, et que l’Etat gabonais a acquis une large majorité des parts du capital de cette entreprise. Cette implication majeure  de l’Etat  dans le secteur stratégique de la propreté et de l’assainissement du cadre de vie des gabonais, a pour objectif d’orienter la politique d’assainissement de nos villes afin de permettre à toutes les gabonaises et à tous les gabonais de vivre dans un environnement sain et sécurisé ».

A en croire l’orateur, ce nouveau  schéma directeur de propreté  de Libreville et de son agglomération devra impliquer un plus grand nombre d’acteurs privés intervenant dans le secteur de la propreté et concernera la collecte des  déchets ménagers ; la pré-collecte des déchets ménagers dans les quartiers en voie d’intégration ; la collecte des déchets industriels et assimilés ; l’évacuation des épaves sur le domaine public ; la collecte et le traitement des effluents liquides de toute nature ayant des conséquences sur l’environnement ; le balayage de toutes les rues dans tous les quartiers ; le curage des caniveaux ; l’entretien des espaces et jardins publics. L’embellissement et le fleurissement des villes gabonaises…

« Une nouvelle structure en cours de création sera chargée de  mettre en application  cette nouvelle vision de la politique et de la volonté du Président de la République en matière de  salubrité et d’hygiène des villes du Gabon. Des dispositions sont prises pour la  mise en route de la nouvelle structure dès  janvier 2013. Ce schéma directeur ne sera complet que si notre capitale dispose d’un centre de valorisation à l’instar de toutes les grandes capitales du monde soucieuses de la préservation de l’environnement et du cadre de vie ». A indiqué le Porte parole de la Présidence de la République Gabonaise.

« Pour soutenir les charges financières de ce nouveau schéma directeur de propreté, des ressources pérennes basées sur le principe pollueur-payeur seront mobilisées. La restructuration ainsi engagée devrait permettre de donner à Libreville un visage plus digne d’une ville capitale et de créer, d’ici à 2015, plus de 4000 emplois dans les secteurs de la collecte et du traitement des déchets ménagers, industriels et commerciaux ». A-t-il conclu.

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