Politique : Le PDG condamne les actes de barbaries de l’Opposition
Dans une déclaration faite le dimanche 19 août 2012 et dont nous publions ci-dessous, le Parti Démocratique Gabonais (PDG), par la voix de son Secrétaire général adjoint, Porte-parole du Parti, Charles Mvé Ella a condamné, avec la dernière énergie, les actes de barbaries et de désobéissance civique, orchestrés par l’opposition composée en majorité des anciens barons du PDG, André Mba Obame, Zacharie Myboto, Casimior Oyé Mba et Jean Eyéghé Ndong et appelle les gabonais à faire bloc derrière le Distingué Camarade Président, Ali Bongo Ondimba.
A l’occasion de la célébration du 52ème anniversaire de l’accession du Gabon à la souveraineté internationale, le Parti Démocratique Gabonais (PDG) tient à rendre un vibrant hommage à Son Excellence, Ali BONGO ONDIMBA, Président de la République, Chef de l’Etat pour son adresse à la Nation au cours de laquelle il a réaffirmé son engagement de faire que notre pays reste un et indivisible.
Comme chacun peut le constater, depuis quelques temps, d’interminables débats de certains « politiciens » qui ont souvent eu l’effroyable maladresse de penser qu’ils sont capables de prendre le Gabon en otage et de retarder ainsi son avancée vers l’Emergence, refont surface.
En réalité, sous le fallacieux prétexte de constituer un contre-pouvoir à l’action gouvernementale, l’Opposition dont se sert finalement André Mba Obame, a choisi de ne pas respecter les règles du jeu qu’impose la démocratie et de franchir les limites non autorisées en appelant à la désobéissance, au non- respect du pouvoir établi et à la déstabilisation des institutions républicaines.
Il y a quelques mois, dans sa démarche obsessionnelle de la prise de pouvoir qui confine à l’hérésie, sinon à l’hystérie, André MBA OBAME, à la recherche d’une survie politique, n’avait pas trouvé mieux que de s’auto- proclamer Président de la République en se réfugiant avec ses amis de l’ex-UN, le 25 Janvier 2011, dans les geôles du Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) à Libreville.
C’est grâce à l’esprit d’ouverture du Chef de l’Etat qui avait accepté une requête du Secrétaire Général des Nations Unies que MBA OBAME André et les siens, qui craignaient pour leur sécurité, avaient regagné leurs domiciles pour se mettre à la disposition de la justice.
Le Parti Démocratique Gabonais tient également à rappeler que c’est en sa qualité de garant des Institutions de la République et par souci d’ordre humanitaire que le Chef de l’Etat avait accédé à la requête de la Justice gabonaise d’autoriser l’évacuation sanitaire de MBA OBAME André vers l’Afrique du Sud.
Quelques temps passés, c’est avec stupéfaction et vive réprobation que les Gabonaises et Gabonais apprirent qu’après l’Afrique du Sud, « l’auto-proclamé Président » venait de se choisir une nouvelle terre d’accueil, c’est-à-dire la France, à partir de laquelle il annonçait l’éventualité de l’organisation d’une Conférence Nationale Souveraine.
C’est d’ailleurs cette démarche qui reste à la base du pseudo retour triomphant annoncé par MBA OBAME André lui-même qui, parti pour des raisons de Santé, estime qu’il est possible de faire aujourd’hui dans la diversion et d’échapper à la Justice gabonaise.
Le Pari Démocratique Gabonais estime qu’en cherchant nécessairement une porte de sortie, à son retour au pays, Monsieur MBA OBAME André a fait preuve d’une légèreté et d’une naïveté accablantes dans l’appréciation d’une situation de catastrophe nationale qu’il pensait faire courir au pays, entraînant en même temps l’Opposition à user de tous les moyens pour accéder au pouvoir, quitte à verser le sang des Gabonais et à marcher sur leurs cadavres. Le tout relayé par certains médias qui ont perdu aujourd’hui leurs repères.
Tout cela est inacceptable. Il faut que la justice reprenne ses droits.
Un impératif catégorique qui s’allie justement à la volonté exprimée par le Chef de l’Etat dans son allocution du 17 Août 2012 je cite : « Je ne vais pas laisser notre pays entre les mains de ceux qui, après avoir été aux affaires et s’être illustrés par trahison, la manipulation, l’enrichissement personnel, l’intolérance et le mépris des populations, veulent aujourd’hui casser et détruire le Gabon.
La responsabilité qui m’incombe est de ne pas laisser ceux qui appellent à la violence et à la haine ethnique briser notre vivre ensemble. Je ne veux pas laisser la chienlit s’installer au Gabon. Force doit rester à la loi et force restera à la loi ! ». Fin de citation.
En effet, la décence et l’attitude républicaine devraient pourtant suffire pour amener les « politiciens » à s’abstenir de faire un envahissement politique éhonté. Heureusement que les Gabonaises et Gabonais sont aujourd’hui confortés dans l’idée qu’il existe des hommes politiques à la quête d'un statut d’acteurs d’une comédie de la superficialité incompatible avec l’originalité et la profondeur du jugement.
Les problèmes de développement du Gabon préoccupent au plus haut point les populations qui aspirent au bonheur dont elles en ont le droit.
Pour sa part, le Parti Démocratique Gabonais estime que le Chef de l’Etat a besoin de l’énergie et de l’intelligence de chacun de ses compatriotes. Sa préoccupation et son obsession actuelles sont de conforter le Gabon dans la stabilité politique et sociale et affirmer sa volonté de faire de ce dernier, un pays respecté et prospère.
Pour tenir compte de ce qui précède, le Parti Démocratique Gabonaise tient à rassurer le peuple gabonais et lui demande d’opter pour le réalisme politique et la lucidité qui doivent aider les uns et les autres à comprendre qu’il y a une autre voie que l’instrumentalisation impudique dont ils sont l’objet.
Le but de la Démocratie, c’est de rendre libre celui qui n’a rien. Elle n’a pas pour objet au sectarisme d’une opposition en panne d’idées.
Aussi, le PDG invite-il les gabonaises et les gabonais à faire preuve de vigilance et de s’engager de façon plus forte derrière la politique du Distingué Camarade Président Ali Bongo Ondimba, gage d’un Avenir en Confiance.