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Parti Démocratique Gabonais (P.D.G)

renouvellement de l’élite intellectuelle gabonaise.

29 Octobre 2012 , Rédigé par partidemocratiquegabonaispdg

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Le renouvellement de l’élite gabonaise devrait permettre une meilleure contribution au développement du pays et déboucher sur la formation d’une nouvelle génération de leaders.

 

La diaspora gabonaise est répartie dans cinq principales zones géographiques : l’Afrique, l’Europe, l’Amérique (Nord et Sud), les pays du Golfe et l’Asie (Chine, Japon, Corée du Sud…). Elle peut être utile au Gabon dans deux principaux domaines :l’amélioration des compétences techniques et universitaires ; l’apport en ressources morales gage du développement harmonieux.

 

La promotion d’une nouvelle génération de leaders implique l’émergence d’une élite rassemblant différentes compétences, dont notamment l’aptitude à :assimiler les discours actuels sur le développement du pays ;acquérir de nouvelles connaissances qui manquent au Gabon, comme les connaissances en prospective et en médiation et les nouvelles technologies de l’information et de la communication ;épouser les nouvelles valeurs de développement comme celles de l’équité, de la probité, de la bonne gouvernance et de la gestion partagée des richesses disponibles.

 

L’indice de liberté économique

 

Selon l’indice de liberté économique, il existe dix catégories de liberté sans lesquelles aucun pays ne peut prospérer. Bien que cet index soit conforme à la notion américaine de liberté, il atteste tout de même que les nouvelles autorités gabonaisessont sur le chemin pour assainir le contexte de la démocratisation et de la société (la Fondation Mo Ibrahim a publié, le lundi 15 octobre, son fameux «Indice Ibrahim de la gouvernance africaine». Le palmarès classe le Gabon à la 22e place sur 52 pays africains, avec un score global de 53,6/100. L’indice Mo Ibrahim qui promeut la bonne gouvernance dans les pays d’Afrique, vient ainsi démontrer que le Gabon n’est pas toujours à plaindre car il occupe le 1er rang sur 7 pays d’Afrique centrale). Ainsi, la quête de ces dix catégories de liberté devient un enjeu majeur dans l’émergence et la promotion de nouvelles générations de leaders au Gabon et dans la vision émergente du Président Ali Bongo.

 

L’émergence de nouveaux leaders ne se fera pas sans la prise en compte de nombreux facteurs et situations complexes. Ces nouveaux leaders seront en compétition scientifique, économique, technologique et politique avec le reste du continent et du monde. C’est à cette compétition mondiale qu’ils doivent se préparer pour permettre l’avènement d’un véritable capital social.

 

Les nouveaux leaders comme alternative au défi du capital social

 

Le concept de capital social désigne généralement des populations valorisées par l’éducation et la santé. On estime que l’investissement dans l’éducation constitue une composante essentielle de la politique économique de l’émergence. Il est établi que pour un niveau donné du Produit Intérieur Brut (PIB) par tête, les pays à fort taux de scolarisation sont en situation plus avantageuse que ceux à faible taux de scolarisation. Ces raisons ont poussées le Président Ali Bongo à investir massivement dans l’accumulation du capital social comme moyen privilégié de croissance et de développement pour un Gabon émergent.

 

La question du capital social implique trois notions : le capital humain, les institutions et les valeurs. La nouvelle génération de leaders ne doit plus faire l’impasse sur cette situation. Les difficultés à s’y atteler viendront de la complexité des différents éléments qui constituent ce capital social.

 

Au niveau des institutions, la nature et la définition de ce que devrait être l’Etat gabonais restent l’objet d’un débat non tranché chez les leaders. Doit-on promouvoir un Etat « bienveillant », « patrimonial » ou « régulateur » ? Sans faire avancer le débat sur la nature de l’Etat gabonais, on doit comprendre pourquoi le Président Ali Bongo s’est positionné selon sa vision pour faire avancer la société.

 

Quant à la société civile, sa définition et sa composition demeurent encore plus complexes que celle de l’Etat. La difficulté vient de son caractère hétéroclite. Par sa nature, la société civile est une structure composite, diversifiée et polymorphe qui évolue au gré des forces qui la composent. Le concept de société civile implique une gamme variée de définitions assez imprécises où interviennent des partenaires sociaux comme les organisations représentatives des milieux socio-économiques, les associations constituées pour la défense de grandes causes, les associations de proximité, les organisations religieuses et les organisations intellectuelles. Il s’agit en définitive d’une constellation d’associations agissant dans le secteur public autre que celui de l’Etat.

 

Bien que le concept de la société civile remonte à des temps anciens (Offerlé 2003), il n’a émergé au Gabon que ces quinze dernières années dans la foulée des débats qui ont dominé la scène politique nationale pendant cette période, sur la démocratie participative, le libéralisme et ses avantages politiques et l’avenir de l’Etat-providence.

 

La société civile gabonaise est ainsi confrontée à de sérieuses difficultés, telles que son hétérogénéité et le rôle qu’elle devrait jouer dans la société gabonaise. Pour le moment, son rôle est loin d’être celui du développement, à l’exception de quelques initiatives émanant pour la plupart de la diaspora gabonaise. Au-delà de quelques actions de développement isolées, la société civile jour un rôle axé davantage sur la censure de l’Etat d’un côté et l’animation de mouvements sociaux de l’autre.

 

Dans son rôle de censeur, elle se contente de faire des rappels et des mises en garde contre les entorses à la démocratie, aux droits humains et à l’environnement. Sa capacité de propositions alternatives reste faible.

 

Par l’animation des mouvements sociaux, elle relaie sur le territoire national les discours des organisations extérieures qui financent ses différentes activités. 

 

Le dernier aspect du capital social est celui des valeurs, qui servent de fondement de la société : les valeurs des attitudes par rapport au travail, aux institutions de l’Etat et à l’argent. De ces valeurs, les plus importantes pour le Gabon sont celles des attitudes devant le travail et le respect des institutions étatiques (je ne discute pas avec ceux et celles qui ne respectent ni les institutions encore moins, ceux et celles qui les incarnent. Dixit). Par contre, les valeurs de l’argent sont devenues les principales causes du déchainement de l’opposition à laquelle est jointe la société civile.

 

Les nouveaux leaders gabonais joueront un rôle essentiel dans ces différents aspects du capital social. C’est la raison pour laquelle ils doivent répondre à plusieurs exigences en matière de formations et de compétences, comme :l’audace et la capacité d’anticipation par la maîtrise et le contrôle des avancées économiques ;la loyauté envers soi et envers les institutions et envers ceux qui les incarnent ;le respect des principes de leadership comme le devoir, l’honneur, le combat pour la nation, la perspicacité, etc. ;l’instauration avec le reste du monde d’un système de partenariat plus équitable.

 

Les leaders gabonais doivent se débarrasser de leur subjectivisme, c’est-à-dire l’omniprésence de certaines forces du mal, comme la sorcellerie, les crimes rituels entraînant la peur des populations d’oser regarder les vrais changements économiques et sociaux. Beaucoup d’ethnies fonctionnent encore avec la logique de la peur et ont du mal à libérer des initiatives porteuses de progrès. Les autorités gabonaises veulent désormais promouvoir de nouvelles valeurs à partir de l’histoire et de la culture. « C’est par son “être” que le Gabon pourra vraiment accéder à l’avoir. A un avoir authentique ; pas à un avoir de l’aumône, de la mendicité. C’est pourquoi l’un des grands problèmes du Gabon, c’est la lutte pour l’échange culturel équitable (introduction de l’anglais comme langue commerciale). Pour cela, il faut aussi infrastructurer nos cultures. Une culture sans base matérielle et logistique n’est que vent qui passe » (Ki-Zerbo 2003, 80-82).

 

La dimension culturelle comme ressource pour le développement peut faire du secteur culturel le lieu de nouveaux enjeux : enjeux liés à la préservation des identités et de la diversité culturelle face à une mondialisation comme facteur potentiel d’uniformisation ; enjeux économiques aussi, avec des industries culturelles qui placeraient les créateurs gabonais dans une position de conquête de marché ; enjeux sociaux enfin, avec de nouvelles solidarités qui se créent autour de son Président Ali Bongo et qui rentrent définitivement dans le marché de l’estime de la population gabonais puisqu’agissant plus efficacement et proposant de nouvelles transformations qualitatives, gage de progrès économique et social du Gabon.

 

Stéphano Zico ETOUGHE FAM’ELLA

Délégué Fédéral UJPDG/Chine, Porte-parole.

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